Les févriettes 2004
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Enora - née le 08 janvier 2004


Son prénom

Sa Naissance
Annonce de papa
Caro es maman de une petite Enora, toute jolie . Je vais essayer de vous raconter un peu comment ça s'est passé, en fait on pourrait tout résumer à "très vite, ça s'est passé très vite".

Donc, comment Caro vous racontais, elle avait de contractions tous les deux trois minutes depuis 16h, mais elle faisaient pas trop de mal. On avait décidé de prendre un bon diner (pâte à la bolognaise, hmmmmmmmm), une douche tranquille et après partir à la maternité. Tout juste après avoir mangé, Caro va un moment aux toilettes et... "Je crois que j'ai perdu les eaux..."
20h00 Dernières préparations vite faites, une douche rapide et à la voiture en vitesse.
20h20 Cinq minutes après (on a de la chance, on habite près de l'hôpital) on était aux portes des urgences. On monte dans un ascenseur et voila qu'on est à la porte des salles d'accouchement.
20h30. Une gentile étudiante sage femme nous amene dans une salle d'examen, et elle commence à examiner Caro. Et d'un coup elle regarde à la sage femme de garde d'un air étonée "je ne trouve pas le col, je touche la tête du bebe mais je ne trouve pas le col de l'uterus...". La sage femme de garde examine à Caro... le col était ouvert à 9 cm!!!!
20h40. Salle d'acouchement. Pas de temps pôur une anesthesie, en fait même presque pas de temps pour une perfusion et un analyse de sang, car Caro ressent des envies de pousser. Donc elles amenagent le lit, et dix minutes après Caro commence à pousser. Je ne vais pas entrer dans le détails, ça sera à elle de vous le raconter, mais je vais simplement dire que je n'avait jamais été si fier de mon amour. Elle a été vraiment corageuse, sans anesthesie, sans peridurale, elle poussait et poussait, même si ça faisait très mal.
21h05. Le bébé est là. On le pose sur sa maman et je coupe le cordon, en vitesse car on l'amene à la pediatre, car il est un tout petit peu petit. Au fait, "c'est fille ou garçon?", on demande. La sage femme regarde... "c'est une fille!!!". Enora est née, après seulement une demi heure dans la salle d'acuchement. Comme c'est le plenilune, la maternité étrait pleine à craquer, donc Caro est dans un chambre double et moi j'ai été envoyé à la maison à 01h30. Elle va bien, elle est très contente. Enora passe la nuit en néonatologie, pour la surveiller de près, mais elle se porte très bien et on espère l'avoir très bientôt avec nous.

Récit de la maman
16h30 : Je me lève de la sieste, j'ai mal au dos du coup je n'arrive pas à m'endormir. Les contractions commencent environs toutes les 2-3 minutes mais ça ne m'inquiète pas plus que ça.

16h45 : Je prends un comprimé de salbumol pour les arrêter ... que dalle ... toujours mal au dos pendant les contractions. J'ai du mal à rester assise dans le canapé alors je marche dans l'appart (je n'ai jamais autant arpenté l'appart). J'en profite pour ranger quelques trucs, graver de la musique pour la salle de naissance en prévision d'un long travail ...

17h30 : zom se lève de la sieste. Il se dit que c'est pour cette nuit (moi j'ai toujours un peu de mal à y croire)

18h15 : deuxième comprimé de salbumol ... que dalle. Je respire profondément pendant les contractions et commence à repasser la pile de linge qui attendait depuis un moment

19h40 : on passe à table. J'avais préparé quelques jours avant des spaghettis bolognaises. Un bon plat de pâtes pour avoir des forces pour les heures à venir ...

20h00 : fin du repas. Méga contraction qui me donne envie d'aller aux toilettes (excusez les détails). Direction le petit coin : perte des eaux, pertes de sang, et ça fait hyper mal . Et là je me dit que je vais sans doute la demander cette péridurale. Je ne me vois pas tenir comme ça pendant des heures. Je file à la douche, j'ai moins de 2 minutes pour me déshabiller sans douleur, j'ai trop mal à chaque fois. Les voisins doivent m'entendre gémir. Je perds toujours les eaux, je m'habille tant bien que mal, mon pantalon est trempé et je me dis qu'il vaudrait mieux appeler les pompiers. On finit en gros la valise pour la maternité et le sac pour la salle de naissance. Je VEUX la péridurale.

20h20 : On est dans la voiture, direction le CHU. J'appelle mes parents pour les prévenir. J'ai mis une grosses serviette de toilettes sous moi pour ne pas inonder la voiture de zom car je pers toujours de la flotte.

20h30 : arrivés aux urgences, on m'invite à me déshabiller pour passer la jolie tunique bleue. J'inonde toujours le sol. La sage-femme élève m'examine, trouve la tête du bébé mais pas le col. Elle fait une drôle de tête et appelle la sage-femme de garde qui m'examine à son tour . C'est normal qu'il n'y ai pas de col, je suis à 9 cm !!! Et là je me dis : adieu péridurale. Direction la salle de naissance. J'ai envie de pousser à chaque contraction mais on me dit de me retenir (facile à dire). On me pose la perf. "Pas bouger" qu'on me dit (facile).

On me dit enfin d'y aller. Je sens à peine la pose de la sonde urinaire. J'ai l'impression de pousser dans le vide, je respire n'importe comment. Horacio et la sage-femme élève me guident en soufflant avec moi. La douleur est horrible et je pousse mal. La douleur est horrible. Je crois que j'aurais été prise pour les hurlements d'un film d'horreur, surtout quand l'interne m'a fait l'épisiotomie (en deux fois). Parait qu'on voit la tête du bébé, je pousse encore plusieurs fois. J'ai l'impression que ça dure une éternité puis à 21h05 il sort enfin. On me le pose sur la poitrine puis on l'enmène en pédiatrie. Tout juste le temps de demander avant ce que c'est. Personne n'avait pensé à regarder avant. La puéricultrice la soulève et annonce : c'est une fille Je tremble comme une feuille, je suis gelée. Je dois avoir l'air bien avec ma tunique bleue et mes chausettes roses :\) L'interne me masse le ventre pour faire sortir le placenta. Au passage elle arrache le piercing (j'ai tenu 8 mois avec pour des prunes). Elle me recoud ensuite (j'ai droit à une petite anesthésie). Je la sens quand même me recoudre mais ça va. C'est long quand même ... je lui demande si elle me tricotait un pull . Elle me répond que c'est une petite épisio (2 points). Achaque fois que l'interne me demandait si elle me faisait mal je répondais : oh, il y a pire ... On ramène enfin Enora. Horacio assiste à son habillage et on me la met au sein + chauffage. J'ai un peu oublié (déjà) la suite des évènements. Ils ont rajouté un dors-bien à Enora. Comme elle ne prenait pas le sein Horacio lui a donné un biberon de je ne sais plus quoi (des vitamines). Vers minuit la pédiatre vient voir Enora et nous annonce qu'elle va l'enmener en néonatalogie car elle a une petite détresse respiratoire. Je verse enfin une petite larme, Horacio a craqué bien avant moi, pendant la scéance du biberon. On m'annonce plusieurs fois qu'on m'enmène en maternité. 01h00 du mat, on y av enfin. Pas de bol il n'y a plus de place en chambre individuelle. Tout est complet avec la pleine lune. Ma compagne de chambre a aussi son bébé en néonatalogie. Horacio m'apporte la valise et doit hélas partir tout seul à l'appart. En chambre individuelle il aurait pu rester avec moi.

Voilà, ce serait à refaire, je referais pareil, sauf que j'essaierais de me préparer mieux niveau concentration pour pouvoir pousser plus efficacement. La puce va bien. Elle pesait 2.630 kg et doit mesurer 50cm (on a pris un mètre avec nous aujourd'hui pour la mesurer). Elle apprend à têter mais se fatigue vite. J'ai une super poitrine depuis 2 jours et je suis toute fière de lui donner mon lait tous les jours.

Son évolution
Visite du 1er mois
Hier nous avons amené Enora chez le pédiatre pour la visite du premier mois. Elle a passé le cap des 3kg et fait 52cm (je trouvais aussi que certains body devenaient justes).
On dois lui faire une écho du coeur car elle a un petit souffle de ce côté là.
Niveau hocquet après la tétée : c'est normal, pas d'inquiétude à avoir.
Le mois prochain on attaque les vaccins (elle va pas aimer ... et moi non plus)

A part ça le pédiatre était très doux et m'a fait bonne impression. J'avais peur qu'il me fasse culpabiliser d'être passée au biberon la nuit mais non.


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