Les févriettes 2004
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Thomas - né le 18 février 2004


Son prénom
Les petits Thomas auront un caractère assez combatif, contrairement à ce qu'on pourrait croire de prime abord. Ils feront preuve d'une grande ambition, voire même, par moments, d'une certaine agressivité qu'il faudra leur apprendre à contrôler. Ce qui ne devrait tout de même pas être trop difficile, car ces enfants restent avant tout des êtres sensibles.

L'univers intérieur de l'enfant Thomas est flou, fluide, placé sous le signe de la mouvance. Thomas mélange tout avec grâce car en lui rien n'est jamais figé : ses sentiments désordonnés, ses idées fluctuantes forment un pêle-mêle joyeusement artistique. Et c'est pourquoi son monde intérieur semble parfois bien étrange. Constamment entre deux eaux, il ne sait pas s'il préfère les mystérieuses profondeurs du mysticisme ou les surfaces limpides où rayonnent l'évidence et l'optimisme. Cet état constant de rêverie le rend souvent déphasé, incertain et utopiste, en tout cas peu enclin à s'engager fermement dans une voie plutôt qu'une autre.

Vous aurez compris que votre enfant développe une sensibilité ingénue qui pourrait le rendre vulnérable. Toutefois, soyez certain qu'il sera tout de même capable de se défendre, dans un monde où chacun doit se battre et s'imposer pour gagner sa place.

Pour l'aider à développer toutes ses qualités, il faudra tout d'abord veiller à ne pas trop le protéger. Ne rentrez pas dans son jeu : une trop grande complaisance ne ferait que renforcer sa tendance aux interminables hésitations. N'oubliez pas qu'il faudra absolument l'obliger à ne jamais céder à l'impatience et à l'agressivité, qui peuvent parfois s'emparer de lui. Sachez que votre enfant déborde de talents artistiques et de qualités humaines. Il lui suffira de pouvoir les exprimer pleinement pour gagner sa propre estime... et celle des autres.

Très réservé, votre enfant aura besoin de l'affection d'autrui. Son imagination exubérante aura tendance à l'éloigner des contingences quotidiennes. Son épanouissement passera surtout par une carrière artistique. Il agira avec prudence et méticulosité. Soucieux d'autrui, il pourra consacrer sa vie à des causes humanitaires ou embrassera une carrière médicale.

Sa Naissance
Mon petit Thomas d'amour est né mercredi 18 à 18h39, il pesait 3,675 kilos et mesurait 55 centimètres à la naissance (c'est un géant!). Il est beau comme pas possible, il m'arrive de pleurer de bonheur devant lui, je fonds quand son papa le prend dans ses bras;.. et je suis épuisée après quatre nuits sans dormir ou quasiment pas.

Récit de maman
Mercredi 18 février, dans la nuit... je dors comme une souche, mais je sens comme une lourdeur dans le ventre. Après m'être levée pour faire pipi, je constate (désolée pour les détails scabreux), que "mes fuites habituelles" s'intensifient. je croise les doigts. Une petite demie heure plus tard, je sens comme un "floc" dans mon ventre. Je me lève, et là, berkkkkkkkkkkkk: je commence par perdre direct une espèce de liquide gluant avec quelques tâches de sang (le bouchon muqueux, je pense).
J'appelle mon mari ("tu blagues, ou c'est pour de vrai", avec les yeux encore embrumés de sommeil)... Le temps qu'il finisse sa phrase, et splash: les grandes eaux... Je me demandais comment on reconnaissait la perte des eaux: vous inquiétez pas les filles, et priez pour que ça vous arrive chez vous plutôt que dans la rue!!!

J'ai pris une douche, Chéri d'Amour aussi. on a appelé les grands parents de notre bébé, puis, tranquillement une ambulance. Ce qui m'étonnait, en vrai, c'est l'absence de contractions douloureuses... J'étais dans un super état d'euphorie, Chéri aussi (alors qu'il n'est pas du tout du matin, mon homme)

Arrivée aux urgences vers 6h45. Une sf m'examine, et me dit que le travail n'est pas commencé, ou à peine. Elle m'explique que rompre la poche des eaux a un super avantage: on sait exactement quand partir pour l'hosto... mais un méga inconvénient: souvent, le travail est plus long... Et je peux peut-petre espérer tenir mon bébé dans les bras d'ici le lendemain midi (tout ça comme temps!!!! Glups!!!! ) Elle m'a emmené dans une salle de "pré-travail", et posé un monitoring. les contractions ont fait leur apparition vers 10 heures, toutes les 20 minutes à peu près. Mon chéri est allé me chercher un café, un pain au chocolat, il est allé prévenir son chef, deux ou trois amis très proches, nos frères et soeurs (vive les portables!!!). Puis il a acheté des journaux, et il m'a fait la lecture, du Canard enchaîné à Libé en passant par Télé Loisirs et les exploits du Bachelor!!! On a bien rigolé.

La sf qui s'est occupé de moi, du début à la fin de mon accouchement, s'appelle Elvire, et elle est en dernière année d'école de SF. ELle était sous la responsabilité d'une autre jeune femme, Emilie.
Vers 13h30, ELvire a examiné mon col: ouvert à 3... et des contractions tous les quart d'heure, de plus en plus douloureuses. Elle m'a proposé d'aller en salle de travail, et de mettre un gel, qui accélère le travail. J'ai dit oui. Je suis arrivée avec des contractions qui montaient à 50 sur le monitoring tous les quart d'heure, à des contractions toutes les deux minutes... et qui montaient à 110. Mon chéri était allé s'acheter un sandwiche, durant ces vingt minutes, j'étais seule dans la salle... et j'ai vécu un (bref) mais immense moment de solitude? où j'ai compris totalement l'expression "pleurer sa mère". Qu'est ce que ça fait mal, nom d'un p'tit bonhomme à bretelles!!! Fred était à côté de moi, je lui ai laminé la main... et j'ai commencé à réclamer la péridurale à corps et à cris (surtout à cris ) Mon col était ouvert à 5, la sf Emilie a appelé l'anesthésiste... mais il y avait trois accouchements en même temps, et il a mis 40 bonnes minutes avant d'arriver. Je l'ai traité de tous les noms, avec un vocabulaire de noms d'oiseaux très vulgaires que je n'avais jamais utilisé auparavant (fils de... , enc... , bref, vous voyez l'idée générale). mon chéri a d'ailleurs arrêté de me raconter des blagues pour me détendre à ce moment là, il m'a découverte tigresse et vulgaire, c'est ce qui l'a le plus étonné durant ces heures!!!
Ledit anesthésiste a fini par arriver. Il m'a posé une première péri. Oh merveille: en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ça s'est calmé. La sf Emilie me tenait les mains en m'aidant à respirer, et en me racontant des anecdotes sur l'hôpital. J'ai piqué une crise de fou rire en pleine contraction, je vous jure que ça fait encore plus mal!!! Mon mari est entré à nouveau dans la pièce, j'avais un visage humain... ce qui a duré dix minutes, avant que l'effet péri s'arrête... Aie... là, j'ai paniqué. J'étais dil:tée à 6, je me suis dit que je n'arriverais jamais au bout, que j'allais claquer avant... L'anesthésite est revenu, en fait, la péri avait bougé (j'ai les os de traviole, aussi...). il me l'a reposée, et là, MAGIQUE: j'ai retrouvé mon calme. J'ai pu discuter, et même chanter (y(avait Chérie FM en fond sonore dans la salle de travail). Les deux sf passaient régulièrement. Chéri d'Amour et moi, on continuait à se causer avec les yeux brillants. Et je sentais TOUT ce qui se passait dans mon corps, notamment la pression du bébé qui descend. C'est impressionnant.

Vers 17H30, j'ai prévenu la sf que j'avais envie de plus en plus de pousser. Elle m'a examinée: col ouvert à 9. ELle m'a dit qu'on allait attendre vers 18 heures , pour que j'ai à fournir le moins d'efforts pour la poussée, vu qu'il s'agit d'un premier bébé.
A 18h10, j'ai commencé à pousser. Deux aide soigante racontaient des blagues, ELvire la SF écolière était aux commandes, Chéri me tenait la tête. La poussée, c'est impressionnant. Quand j'ai commencé à sentir la petite tête passer, "tout" "s'écarter" dans mon corps, j'ai halluciné. Et un peu paniqué: j'avais l'impression que mes poussées n'étaient pas assez efficaces, que le bébé allait rester coincé... C'est le seul moment où j'ai un peu paniqué, alors que les Sf me disaient que non, mes poussées étaient bien, mais que si je pouvais y aller plus fort...
A un moment, j'ai eu envie de dire: lâchez moi, je me casse, j'ai trop mal, et puis je n'y arriverais pas, je n'ai pas assez de souffle, je ne suis pas asez sportive... D'ailleurs, je l'ai dit. Mon Amour et les Sf ont bien rigolé... Moi, moins, mais bon.. j'ai poussé, senti la descente, senti cette tête ronde passer, entendu "on voit ses cheveux, ça y est!!!) Encore deux poussées, et j'ai senti qu'on "déroulait" le bébé, quelque chose de gluant sortir de moi...

On m'a mis THomas sur la poitrine, tout le monde souriait, sauf Fred, derrière moi, qui dit "c'est normal qu'il ne crie pas?" avant la fin de sa phrase, mon p'tit chéri poussait un miaulement faible, Fred coupait le cordon, et ils sont tous allés dans la pièce à côté, sans panique. Ils sont revenus quelques minutes après, pendant qu'on faisait desscendre mon placenta. Fred a franchi le seuil de la porte en tenant fièrement son fils dans les bras, un pt'tit bonhomme tout rose. Le sourire de mon Homme, avec son fils dans les bras, rien que de vous en parler, j'en pleure encore!!!! C'était trop beau. On a mis Thomas tout nu avec une couche dans un incubateur à côté de moi pendant deux heures. Puis ils l(ont habillé, et on m'a montée dans ma chambre (vers 21 heures).

On était tous les deux, mon chéri et moi, complètement bouleversés. D'ailleurs, on l'ets encore, à chaque fois qu'on regarde ce p'tit bout... Toute cette douleur, pour ces 55 cm de bonheur... J'ai du mal à réaliser, parfois... Et en même temps, c'est fou le lien complètement charnel qui se noue avec mon fils. Je n'arrive pas à le quitter des yeux, j'ai du mal à le lâcher, je ne supporte pas que d'autres que Fred et moi le touchent... Je me découvre un peu tigresse aussi sur ce côté là... Heureusement que mon Amour est là pour que je garde de justes proportions... Et moi qui pensais que je n'avais aucun instinct maternel... Je voulais dire aussi que j'ai accouché à l'hôpital Delafontaine de Saint-Denis, donc un hosto public, et que de A à Z, de mon accueil à ma sortie, j'ai été chouchoutée et écoutée comme rarement, tout en étant entourée d'un personnel super super super compétent. Une spéciale dédicace à Céline, la sage-femme puéricultrice qui a pris le temps de calmer mes angoisses de jeune maman en discutant très longuement avec moi. Et aux aides soignante, très "décomplexantes" dans leur rapport aux bébés...

Son évolution
Thomas a "fait" une première nuit sans java aujourd'hui (le 25/02) (réveil à 10 heures, 2 heures, 6 heures)... ce qui fait que je suis très très fatiguée... même si mon mari m'aide beaucoup. On est rentrés dimanche midi, et j'ai passé la journée d'hier à pleurer en me disant que je suis une maman nulle. Ca s'appelle le Baby Blues, je crois, là, ça va mieux.


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